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« CLÉMENT MAROT, POÈTE EN SON JARDIN »

Textes de Clément Marot

Mise en scène Anne Sicco

Adaptation. montage des textes. mise en scène. Anne Sicco

Chansons de jeux et d'amour, épigrammes, églogue, épitaphes détournées, « L’enfer », « L’Adolescence Clémentine ».

Choix des partitions musicales. Roland Pidoux. Karine Jean-Baptiste

Scénographie. Création Lumière . François Klère

DISTRIBUTION

Olivier Copin

Aurélia Marceau

Christophe Seval

AU VIOLONCELLE

Karine Jean-Baptiste

membre de l'orchestre philharmonique de Radio France

Coproduction « Chantiers de l'acteurE et des écriturEs » et « Rencontres de violoncelle de Belaye »

LE PARTI-PRIS. LE SUJET

Les classiques l’ont admiré, La Fontaine le reconnaît comme son maître. Avec lui, la poésie s’est réveillée. Avec lui commence la Renaissance. Nous, artistes, sommes allés à la rencontre d’un petit Marot de dix ans, contraint de s’arracher du vert paradis de l’enfance lotoise libre et ensoleillé où « le laurier verdoye /pres de la vigne », pour suivre son père sur les routes de France à la recherche des « mondaines valeurs ».

Et le voilà, lui le petit, lui l'étranger venu d’ailleurs - du « midy »-entrant quelques années plus tard dans le grand livre des hommes d'écriture par sa poésie audacieuse, délicieuse et radicale.

CLÉMENT MAROT

1495-1544

Clément Marot est un poète français, àla fois héritier des auteurs de la fin du XVᵉ siècle et précurseur de la Pléiade. Valet de chambre chez Marguerite de Valois, il devient poète officiel de François Ier et protégé par sa sœur Marguerite de Navarre. Déjà arrêté par l’ordre des Inquisiteurs, sur dénonciation des Sorbonistes pour avoir lancé quelques épigrammes acérés et en raison de ses sympathies pour la Réforme et pour Luther, il subit d’autres persécutions. Il meurt en exil à l’âge de 49 ans

« LA TRANSE D’HANUMAN »

Texte original de Bernard Faivre d’Arcier

Dramaturgie. Mise en scène. Anne Sicco

Musique vivante Jean-Jacques Lemètre

Régie lumière. Éric Laborde

Régie vidéo : Ulysse Dyèvre

DISTRIBUTION

Bernard Faivre d’Arcier . Le narrateur

Ophélie Orecchia, Indira, Interprète indienne

Olivier Copin . Christian, le directeur du Festival

Aurélia Marceau. la psychiatre

EXTRAIT

« Un monticule de bracelets, colliers, chaînes de clochette, plaques pectorales en bois et argent constituait un amas brillant qui se reflétait sur la dalle luisante de la salle capitulaire. En émergeait une poitrine féminine imposante sculptée dans des demies noix de coco, destinées à parer une déesse de la fécondité.

Christian se prit à rêver devant les magnifiques plumes de paon qui composéait la coiffe d’un Dieu. Il imaginait en voir ainsi revêtu le président du Conseil Général du Lot : les photos de la dépêche aurait une autre allure ! »Bernard Faivre D’Arcier

JEAN-JACQUES LEMÈTRE

D’origine tzigane par sa mère, ayant travaillé le chant grégorien, il joue et possède plus de 2800 instruments de musique, dont 700 sont des créations uniques.

Depuis 1979, il compose et interprète les partitions musicales de tous les spectacles et ﬁlms du Théâtre du Soleil Ariane Mnouchkine. Il compose également pour le cinéma, notamment auprès de David Lynch, Sally Potter et Raymond Depardon.

Chef d’orchestre de ses propres partitions, Jean-Jacques Lemètre a aussi servi celles d’autres compositeurs, dirigeant par exemple, en 1988, l’Orchestre symphonique Moondog.

Récompensé d’un «Molière», pour la musique de théâtre.

L’AUTEUR . BERNARD FAIVRE D’ARCIER

Haut fonctionnaire du Ministère de la Culture, il fut directeur du Théâtre et des Spectacles au temps de Jack Lang. Il a également dirigé le Festival d’Avignon pendant 16 ans et créé le pôle français de la Chaine de télévision ARTE. Il est actuellement président ou conseiller artistique de plusieurs institutions culturelles comme La Biennale de Lyon.

A l’occasion, il écrit des récits ou des chroniques.

« HENDRIX. L’affamé du ciel»

Une performance d’Aurélia Marceau

Dramaturgie. Interprétation.

Choix des textes et des documents. Montage video

Aurélia Marceau

Création Lumière

Éric Laborde

Production L’Oeil du Silence. Chantiers de l’acteurE

CHOIX LITTÉRAIRE

HYMNE de Lydie Salvayre (extrait)

Éditions du Seuil 2011

Avec son aimable autorisation

A partir du concert de Woodstock où Jimi Hendrix reprit l’hymne américain devant une foule qui n’avait pas dormi depuis trois jours, Lydie Salvayre revisite avec une force visionnaire et une exceptionnelle pudeur, la légende dorée d’un musicien proprement génial, mort à 27 ans, porté par un rêve «plus grand que la vie» .

« On dit qu’il était timide.

Qu’il avait le charme eﬀéminé des timides.

Leur douceur.

On dit qu’il ne sortait de sa timidité que pour être, sur scène, l’audace même.

Il fut, le 18 août 1969, l’audace même.

Il ﬁt ceci : il s’empara de l’Hymne et il le retourna.

Il eut ce front. Il prit ce risque »

Lydie Salvayre

« PIMPORELLO »

de Marcel Marceau

Un conte réaliste et fantastique écrit et peint par Marcel Marceau, adapté pour la première fois au théâtre par Aurélia Marceau, pour fêter les 70 ans du personnage de BIP

Publié chez Belfond

Adaptation du texte et interprétation. Aurélia Marceau

Scénographie . Mise en scène . Anne Sicco

Musique vivante Christophe Seval

Peintures . Marcel Marceau

Régie lumière. Éric Laborde

Costumes D3

Les peintures projetées de Marcel Marceau-peintre, la lecture intense et visionnaire par Aurélia Marceau de ce texte étonnant, miroir à triple face du cirque, de la pantomime et de l’imaginaire, font toute la force et la singularité de ce conte fantastique, signé par le prince du silence…

Un art oratoire, visuel, et musical ,pour faire lever les mondes, les êtres et les couleurs dans la pliure des mots.

LE RÉCIT

Dans l'Italie des années soixante, un mime des rues, Pimporello, recueille une jeune orpheline, Nina. Entre l'artiste vieillissant et désabusé et la petite fille triste et craintive va se nouer une relation filiale. Mais chacun des deux a menti à l'autre. Lui, pour éblouir l'enfant, s'est forgé un passé imaginaire et glorieux de clown génial. Elle, par peur de retourner à l'orphelinat, s'est inventé une famille. Cependant, la sincérité, la générosité, la tendresse des sentiments suffisent parfois à transformer mensonges en vérité, rêves en réalité.